Le Panier de l’Aneth,
Présentation par François :
Une petite délégation amapienne : Cécile, Colette et moi, accompagnés d’Anouk, Ismael, Jade et Lilou, est allé voir le laboratoire et discuter du mode de production avec madame ROUBEZ. (en images ici)
Il s’avère que les conditions semblent garantir un produit de qualité et respectueux de l’environnement. Les carpes (elle produit aussi des tanches, des rotengles, des perches, des sandres et des brochets, mais seules les carpes et leurs produits dérivés seraient proposés) qu’elle commercialise ont trois ans, et ne sont donc pas trop vieilles, ce qui est une garantie sérieuse contre le "goût de vase" que prennent les carpes plus âgées.
Elles sont élevées dans des étangs dont la végétation est contrôlée par la vidange régulière (tous les 5 à 7 ans), estivale une fois sur deux (pratique permettant, outre un envahissement par les plantes aquatiques, l’apparition d’espèces végétales annuelles sur les vases exondées tardivement particulièrement rares et menacées).
Elle n’utilise jamais d’herbicide, pratique courante chez les pisciculteurs ; tout au plus s’autorise-t-elle lors de rares pullulations algales ou de pullulation de poissons-chats (espèce invasive originaire d’Amérique du Nord très nocive aux autres poissons) un chaulage.
Elle nourrit trois mois par an ses poissons avec des céréales bios (maïs, orge, parfois triticale) mais elle n’a pas droit au label "bio" car elle ne peut pas contrôler la qualité de l’eau de tous les étangs qu’elle exploite (une dizaine au total, pour une surface de 25 hectares).
La plupart sont dans un site Natura 2000 (réseau écologique européen) et certains appartiennent au Conservatoire régional des espaces naturels de Franche-Comté. Elle ne donne aucun autre aliment et dépose les grains "à la main", en barque, sans avoir recours à des distributeurs automatiques. Elle fume ses produits avec de la sciure de sapin non traitée, qu’elle va chercher à Bletterans, à 22 kilomètres. Dans la composition de ses rillettes rentre du beurre qui est fait dans la coopérative de son village.
L’exploitation est familiale, les étangs de Christine lui viennent de son père, qui vient parfois encore lui donner un coup de main. Son mari travaille dans l’industrie, mais son fils est apprenti et pourrait reprendre l’exploitation, même si elle s’inquiète de l’avenir que réserve la prédation par les cormorans.
Les étangs sont "pêchés" à la seine, filet manipulé à la main avec l’aide d’amis, dans des étangs partiellement vidangés, et triés à la main. Un étang est pêché chaque mois. Les carpes sont ensuite stockées dans des cages, qui se trouvent dans un étang, et sont sorties au fur et à mesure des besoins. Elles ne connaissent donc pas les viviers.
Par ailleurs, si l’expérience vous tente, chaque année une pêche "publique" est organisée à la Toussaint, cela permettra de se faire une idée de ce que c’est, voire de donner un coup de main !
Les produits qu’elle propose sont :
les gougeonnettes, filets frais tranchés, qui servent à faire de la friture, livrés par 250, 500 et 1 000 grammes,
les filets frais, de 150 à 250 grammes,
les filets fumés, de 150 à 250 grammes, qui se conservent trois semaines au frais (goûtés et approuvés par la délégation !) ;
les rillettes (35 % de filet fumé, 35 % de filet frais, 30 % de beurre) Mention spéciale du jury, c’est vraiment très bon !
(voir le contrat en rubique du même nom)
Hors contrat mais à commander auprès de madame ROUBEZ : le brochet en saison de pêche
Visite de la ferme Ouverture : De 17h à 19h en semaine (sauf mercredi soir) et samedi matin
PISCICULTURE DU MARAIS
5 route des Essards
39120 PLEURE
Tél : 03 84 81 47 26 et fax : 03 84 81 47 26
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